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lyrics

ALREDEDOR 20 (FRA)


Long parcours à travers forêts et collines
Jusqu’au chemin que Homme lui avait montré

Homme en lui
Ses yeux redoublés voyant pour eux deux

Le petit promontoire juste avant le village
Là où Homme l’avait indiqué
Et ce sentier secondaire qui l’amenait à la marge
Près d’un terrain où se retrouvaient ceux que Homme lui avait indiqués
Comme le moyen le plus sûr d’entrer

Il resta à la lisière
Prêt à partir si les choses se mettaient mal
Ne pas forcer
C’est ce qu’ils avaient convenu

Il s’allongea près d’un petit cours d’eau
Quelques instants seulement
Et celui qu’il attendait vint aussi s’abreuver

Le chien ne semblait pas le craindre
Juste il restait sur ses gardes
Observait
Il le devinait ami
Il voyait dans ses yeux
La lueur l’âme de son maître

Tous les chiens du village appartenaient à tout le monde en fait
Mais certains avaient développé des affinités
Celui-ci était proche de la famille de son frère homme
C’était le canal indiqué

Loup cligna des paupières en signe de paix
Chien s’assit sans grogner
Ils se fixèrent ainsi en cillant pour se rassurer
Loup passa à Chien l’âme amie commune
La vision changea de corps
Homme au loin
Alors
Put voir à travers ces autres yeux

Chien retourna au village
Pendant que Loup retournait vers la forêt

Il approcha de l’habitat de Homme
Sa femme était là belle et puissante

Elle vit Chien s’approcher
Venir se frotter à elle
Tendrement
Elle sourit et lui donna ce qu’il cherchait
Caresses et tapes d’affection

Chien la regarda
Amoureux
Elle fut un moment déstabilisée
Comme si elle voyait
Comme si par-delà ce regard elle devinait

Alors ses pensées devinrent mots
Et Chien entendit et Chien transmit


« Tant d'années ont passé
depuis le jour où mes yeux
ont rencontré les siens
intenses et profonds.
Des âmes anciennes
se rencontrent
et se reconnaissent
au premier regard.

Nous sommes tombés amoureux.

Nos corps brûlaient comme
les flammes du feu sacré.
Nous étions jeunes
pleins de rêves.
Notre union permit
à notre fille de nous rejoindre
et nous remplir d'amour.
« Le sourire d'un petit être
est l'expression de la joie de l'univers »
disait le vieux sage.
Nous dansions comme des feuilles
à la mélodie du vent.

Puis les choses changèrent.
Le village n'était plus le même
et son cœur se sentit appelé ailleurs

loin
loin d'ici
loin de nous
près de lui.

Il décida de partir
moi de rester.
La séparation fut dure
comme une déchirure au cœur.
Nous nous fîmes la promesse de
nous retrouver une fois que…
une fois que
nous aurions trouvé ce que
nous cherchions.

Je l'ai cherché dans d'autres regards
Je l'ai cherché dans d'autres corps.
Sans rien trouver.
J'ai cherché dans le ciel et sur la terre
dans l'eau et dans le feu
rien.
J’ai pleuré j'ai prié
dansé et chanté
toujours rien.
Et puis un jour
en tressant des brindilles de saule
pour fabriquer un panier pour cueillir des fruits
au rythme du tambour
au rythme de mes battements
je l'ai aperçu dans mon cœur
à l'intérieur de moi.

Nous passons toute une vie
à chercher dans les autres
ce que nous avons à l'intérieur
dès le premier instant
où nous venons au monde.

Et alors la paix arriva.
Confiance absolue
dans le grand Manitou
et dans les ancêtres.
La vie c’est de l'énergie qui s’écoule
comme une rivière
parfois pleine
parfois sèche
parfois elle s’ écoule sereinement
vers l'océan
où toutes les eaux se retrouvent.

Il fallait
4 jours de marche
pour se rejoindre
et se retrouver.
Je préparais
avant de partir
des remèdes à base de plantes
et des épis de maïs grillés.
Au début Claire du matin et moi
y allions ensemble
à chaque pleine lune
pour que sa lumière
nous guide dans la nuit.
Nous dormions peu
nous voulions arriver rapidement.
Puis quand la colère
et l’incompréhension
entrèrent dans mon cœur
nous y allâmes de moins en moins
jusqu'à ce qu'elle commence
à y aller seule
et moi
que je retrouve la confiance.

Il nous posait beaucoup de questions.
Il voulait qu’on lui raconte
de nous, du village, de la chasse,
des récoltes, des fêtes,
des guerres et des gens.

Nous ne lui demandions plus quand il reviendrait
s'il trouverait vraiment
de l’or dans ces terres.

Aujourd'hui je ne vais plus très souvent
le voir
je n'en ai pas besoin
nos âmes se parlent
à distance
et un jour
je sais
nous nous retrouverons. »


Puis la fille s’approcha
Déjà grande plus du tout une enfant
Elle aussi caressa Chien lui donna même un baiser
Et en le regardant dans les yeux elle sourit
Comme si elle reconnaissait l’hôte qui voyageait ainsi depuis son campement près de la rivière
Elle dit


« Salut
Je te reconnais
Je sais que tu me vois de là où tu es
Ça fait déjà 7 ans que tu es parti
Pour une bonne raison
Mais nous voudrions que tu reviennes
Tu nous manques »


Chien leva ses yeux humides
Et rencontra ceux de la fille
Un vent frais s'était levé
La nuit peu à peu s'installait
Bientôt le moment d'aller poser les corps
Sous les tentes ou dehors

La fille et la femme l'invitèrent à l'intérieur
Le chant de la mère pour endormir
Chant qui était en d'autres temps celui du père
Chien cligna des yeux et s'assoupit
Avec toute cette douceur

Au milieu de la nuit
Il se réveilla
Il se mit sur ses pattes
Mais la fille le serra de son bras
Comme pour ne pas le laisser partir
Encore

Puis il put se libérer
Et sortit

Il revint près du ruisseau
Loup attendait
Il lappa quelques gorgées d'eau
Puis s'allongea
Cligna des yeux comme il savait qu'il devait
Loup aussi
Esprit de Homme passa
De nouveau
De l'un à l'autre

Loup cligna des yeux
Pour dire merci

Et il repartit
Rejoindre son frère près de la rivière

***

ALREDEDOR 20 (ITA)

Lungo viaggio attraverso foreste e colline
Per il sentiero che Uomo gli aveva mostrato

Uomo dentro di lui
I suoi occhi sdoppiati che vedono per entrambi

Il piccolo promontorio appena prima del villaggio
Dove Uomo aveva indicato
E quel sentiero laterale che lo portava ai confini
Vicino a un campo dove si incontravano quelli che Uomo gli aveva indicato
Come il modo più sicuro per entrare

Rimase al margine
Pronto ad andarsene se le cose si fossero messe male
Niente forzature
Era quanto avevano concordato

Si sdraiò vicino a un piccolo ruscello
Solo per pochi istanti
E anche colui che stava aspettando venne ad abbeverarsi

Il cane non sembrava temerlo
Stava solo all’erta
Osservava
Capiva che era un amico
Vedeva nei suoi occhi
Il bagliore dell'anima del suo padrone

Di fatto tutti i cani del villaggio appartenevano a tutti
Ma alcuni avevano sviluppato delle affinità
Questo era vicino alla famiglia del suo fratello Uomo
Era il canale giusto

Lupo sbattè le palpebre in segno di pace
Cane si sedette senza ringhiare
Si fissarono sbattendo le ciglia per rassicurarsi
Lupo passò a Cane la comune anima amica
La visione cambiò corpo
Uomo in lontananza
Così
Vide attraverso quegli altri occhi

Cane tornò al villaggio
Mentre Lupo tornava nella foresta

Si avvicinò alla casa di Uomo
Sua moglie era lì bella e potente

Vide Cane avvicinarsi
Strofinarsi contro di lei
Teneramente
Sorrise e gli diede quello che cercava
Carezze e pacche affettuose

Cane la guardò
Innamorato
Per un attimo si sentì turbata
Come se vedesse
Come se oltre quello sguardo capisse

Poi i suoi pensieri divennero parole
E Cane sentì e Cane trasmise

“Tanti anni sono passati
dal giorno in cui i miei occhi
incrociarono i suoi
intensi e profondi.
Anime antiche
si incontrano
e si riconoscono
al primo sguardo.

Ci innamorammo.

I nostri corpi bruciavano come
le fiamme del fuoco sacro.
Eravamo giovani
pieni di sogni.
La nostra unione permise
a nostra figlia di raggiungerci
e di colmarci di amore.
« Il sorriso di un piccolo essere
é l’espressione di gioia dell’universo »
diceva il vecchio saggio.
Danzavamo come foglie
alla melodia del vento.

Poi le cose cambiarono.
Il villaggio non fu più lo stesso
e il suo cuore si sentì chiamato altrove

lontano
lontano da qui
lontano da noi
vicino a sé.

Lui decise di partire
io decisi di restare.
La separazione fu dura
come uno strappo al cuore.
Ci promettemmo di
ritrovarci una volta che…
una volta che
avessimo trovato quello che
cercavamo.

L’ho cercato in altri sguardi
l’ho cercato in altri corpi.
Non trovando nulla.
Ho cercato in cielo e in terra
nell’acqua e nel fuoco
nulla.
Ho pianto pregato
danzato e cantato
ancora nulla.
E poi un giorno
intrecciando rametti
di salice per fabbricare
un cesto per raccogliere la frutta
al ritmo del tamburo
al ritmo del mio battito
l’ho intravisto nel mio cuore
dentro di me.
Passiamo una vita
a cercare negli altri
quello che abbiamo dentro
dal primo istante
che veniamo al mondo.
E allora la pace arrivo’.
La fiducia assoluta
nel grande Manitù
e negli antenati.
La vita é energia che scorre
come un fiume
a volte é in piena
a volte in secca
a volte scorre serenamente
verso l’oceano
dove tutte le acque si ritrovano.

Ci volevano
4 giorni di cammino
per raggiungersi
e ritrovarsi.
Preparavo
prima di partire
rimedi alle erbe e
pannocchie grigliate.
All’inizio io e Chiara del mattino
andavamo insieme
ad ogni luna piena
perché la sua luce
ci guidasse nella notte.
Dormivamo poco
volevamo arrivare in fretta.
Poi quando la rabbia
e l’incomprensione
arrivarono nel mio cuore
ci andammo sempre meno
fino a che lei non cominciò
ad andarci da sola
e fino a che io
non ritrovai la fiducia.
Ci faceva molte domande.
Voleva sapere
di noi, del villaggio, della caccia,
dei raccolti, delle feste,
delle guerre e della gente.

Non gli chiedevamo più
quando sarebbe tornato,
se avrebbe trovato davvero
dell’oro in quelle terre.

Oggi non vado più molto spesso
a trovarlo
non ne ho bisogno
le nostre anime si parlano
a distanza
e un giorno
lo so
ci ritroveremo.”

Poi la figlia si avvicinò
Già grande non più una bambina
Anche lei accarezzò Cane gli diede persino un bacio
E guardandolo negli occhi sorrise
Come se riconoscesse l'ospite che viaggiava così dal suo accampamento vicino al fiume
Disse

“Ciao
Ti riconosco
So che mi vedi da dove sei
Sono già 7 anni che sei via
Per una buona ragione
Ma noi vorremmo che tornassi
Ci manchi”

Cane alzò gli occhi umidi
E incontrò quelli della figlia
Un vento fresco si era alzato
La notte cominciava lentamente a calare
A breve il momento di deporre i corpi
Sotto le tende o fuori

La figlia e la donna lo invitarono a entrare
Il canto della madre per addormentarsi
Canto che una volta era del padre
Cane sbatté le palpebre e si assopì
Con tutta quella dolcezza

Nel mezzo della notte
Si svegliò
Si mise sulle quattro zampe
Ma la figlia lo tenne stretto
Come se non volesse lasciarlo andare
Ancora

Poi riuscì a liberarsi
E uscì

Tornò al ruscello
Lupo stava aspettando
Bevve qualche sorso d'acqua
Poi si sdraiò
Sbatté le palpebre come sapeva che avrebbe dovuto
Anche Lupo
Lo spirito di Uomo passò
Ancora
Dall' uno all'altro

Lupo sbatté le palpebre
Per dire grazie

E ripartì
Per raggiungere suo fratello vicino al fiume

credits

from Alrededor (version originale, Fra & Ita), released August 25, 2021
Texte/Testo : David Giannoni, Nadejda Peretti & Gioia Giannoni
Voix / Voce : David Giannoni, Nadejda Peretti & Gioia Giannoni
Musique & Chat / Musica & Canto : Roberto Grilli
Traduzione in italiano : Maria Stella Tataranni

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maelstrÖm signifie «gouffre», «tourbillon»...
Maelström est né en 1990 comme groupe ouvert d’artistes, poètes et écrivains en tout genre, entre Rome, Bruxelles et Paris. En 2003, Maelström est devenu une maison d’édition. Le 22 ET le 23 avril 2009, Maelström éditions devient maelstrÖm reEvolution!
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