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lyrics

(FRA)

Dans sa quête il s'octroyait peu de distractions
La rivière où trouver l'or
La forêt et sa tente comme habitat
Et pour seul vrai toit le ciel et ses luminaires
Nombreux
Visibles par mille et mille la nuit
Nappés dans le bleu et l'éclat le jour

Il marchait
Un peu
Transbahutait de temps à autre son campement
D'un lieu à un autre
Dans ce périmètre dessiné
Il y a des années

Puis
Parfois
Il s'offrait ce voyage
Dans l'ailleurs
Il n'allait pas très loin
Le premier ou le deuxième village faisaient souvent l'affaire
Villages de blancs construits par des blancs pour des blancs
Sur quelles terres ?
Ces villages se ressemblaient tous
On y entrait par la plus pauvre des demeures
Puis d'autres suivaient
Et l'école et l'église et le lieu de la Loi et...

Il poussa la porte du saloon
Ils étaient tous là
À ne pas l'attendre
À ne pas s'attendre à ce que l'un d'eux, comme ils disaient, ose seulement
Oser
Ce simple mot comme un renversement de celui qui se donne le droit
De faire sentir étranger l'hôte de sa propre maison
Il alla droit devant
Sachant ce qu'il remuait
Comme gêne comme dégoût comme moqueries
Autour de lui
L'air lourd comme le plomb
Autour de lui
Pourtant si léger

C'est lui c'est lui
Oui oui c'est lui là
C'est lui celui qui
C'est lui celui de la rivière
C'est lui c'est lui

Des rires des vannes des crachats
À dénoncer l'arrogant le fou
Celui qui celui qui
Celui qui cherchait cherchait cherchait
Toujours au même endroit
Ou presque
Cela même qu'eux trouvaient en retournant des lits entiers d'autres rivières
Ils en avaient trouvé tout plein partout
De cet or qui avait justifié jusqu'à l'érection même de leur village
Et qui les y clouait pour toujours
Même si les filons s'étaient taris
Mais pas les rêves non pas les rêves
D'une vie par-delà la médiocrité le manque d'horizon et d'ambition
Que cet être à la peau rouge incarnait pour eux tous
Cela aussi on ne lui pardonnait pas
Sa petitesse sa gentillesse coupable
Et son incapacité à faire couler à flots les alcools qui les enivraient

Alors on le moquait et on le moquait
On riait et on riait
De lui et de son chapeau et de ses bottes et de ses vêtements usés
On riait
De son obstination à rester là
Au même endroit
Ou presque
Depuis tant d'années
À espérer
Que la terre s'ouvre à ses pieds
Et lui livre quoi ?
L'ultime filon qui aurait échappé à tout le monde ?
Ah ah ah
Ah ah ah ah
Pauvre pauvre type

Lui flottait
De plus en plus léger
Presqu'il ne touchait pas leur sol
Tant qu'il avançait
De son pas sûr
Pour sortir de ce lieu
Et retrouver le chemin
Vers son destin

Un sourire illuminait son visage
Il attendait qu'il fasse sombre presque nuit
Pour l'arborer davantage

Ce sourire
Il l'avait encore
Alors qu'il avait depuis longtemps quitté le village
Et que sa casserole commençait à bouillir

L'air froid le saisit
Alors qu'il s'assoupissait
Il décida alors de rentrer
Sous les peaux de son antre
Et s'y réchauffer

Demain serait ce jour

Il le savait
Quelque chose de nouveau
Arriverait


***

(ITALIANO - Trad. David Giannoni - rev. Maria Stella Tataranni)

Nella sua ricerca si concedeva poche distrazioni
Il fiume dove abbeverarsi e cercare l'oro
La foresta e la sua tenda come habitat
E per solo vero tetto il cielo e le sue luci
Visibili per mille e mille di notte
Ricoperti dal blu e dallo splendore di giorno

Camminava
Un poco
Di tanto in tanto traslocava il suo campo
Da un luogo a un altro
In quel perimetro disegnato
Anni prima

Poi
A volte
Si offriva quel viaggio
Nell’altrove
Non andava molto lontano
Il primo o il secondo villaggio facevano spesso al caso suo
Villaggi di bianchi costruiti dai bianchi per i bianchi
Su quali terre?
Questi villaggi si assomigliavano tutti
Ci si entrava dalla più povera delle dimore
Poi altre seguivano
E la scuola e la chiesa e il luogo della Legge e...

Aprì la porta del saloon
Erano tutti lì
A non aspettarlo
A non aspettarsi che uno di loro, come diceva, osasse soltanto

Osare
Questa semplice parola come rovesciamento di colui che si dà il diritto
Di far sentire straniero l'oste nella propria casa
Andava dritto
Sapendo cio’ che stava provocando
Come fastidio come disgusto come derisione
Intorno a lui
L’aria pesante come il piombo
Intorno a lui
Pur così leggero

È lui, è lui
Sì, Sì, è lui lì
È lui quello che
È lui quello del fiume
È lui, è lui

Risate battute sputi
A denunciare l’arrogante il pazzo
Quello che quello che
Quello che cercava cercava cercava
Sempre nello stesso posto
O quasi
Proprio cio’ che loro trovavano ribaltando letti interi di altri fiumi
Ne avevano trovato in abbondanza ovunque
Di quell’oro che aveva giustificato sino all'erezione stessa dei loro villaggi
E che li inchiodava lì per sempre
Anche se i filoni si erano prosciugati
Ma non i sogni, non i sogni
Di una vita aldilà della mediocrità della mancanza di orizzonte e di ambizione
Che quest’essere dalla pelle rossa incarnava per tutti loro
Anche questo non glielo perdonavano
La sua piccolezza, la sua colpevole gentilezza
E la sua incapacità a far scorrere a fiotti l'alcol che li inebriava

Allora lo si scherniva e lo si scherniva
Si rideva e si rideva
Di lui e del suo cappello, dei suoi stivali e dei suoi abiti logori
Si rideva
Della sua ostinazione a restare lì
Nello stesso luogo
O quasi
Da tanti anni
A sperare
Che la terra si aprisse ai suoi piedi
A consegnarli cosa?
L'ultimo filone che fosse sfuggito a tutti?
Ah ahah
Ah ahahah
Povero povero uomo

Lui galleggiava
Sempre più leggero
Quasi non toccava il loro suolo
Tanto stava avanzando
Col suo passo sicuro
Per uscire da quel luogo
E ritrovare il cammino
Verso il suo destino

Un sorriso illuminava il suo volto
Aspettava che facesse buio quasi notte
Per sfoggiarlo ancor di più

Quel sorriso
Lo aveva ancora
Allorché aveva lasciato da tempo il villaggio
E che la sua pentola stava iniziando a bollire

L'aria fredda lo colse
Mentre si assopiva
Decise allora di rientrare
Sotto le pelli della sua tana
E riscaldarvisi

Domani sarebbe stato il giorno
In cui
Lo sapeva
Qualcosa di nuovo
Sarebbe successo

credits

from Alrededor (version originale, Fra & Ita), released August 25, 2021
Texte/Testo : David Giannoni
Voix/Voci : David Giannoni, Nadejda Peretti
Chant/Canto : Jacques Newashish
Musique/Musica : Roberto Grilli
Rires/Risate : David, Nadejda et Gioia Giannoni

(c) maelstrÖm reEvolution - 2021

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